?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <![CDATA[www.elusecologistesnantesmetropole.net Blog Feed]]> / Thu, 10 Jul 2014 16:42:15 +0200 Jimdo_Feed fr-fr http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss <![CDATA[Avec son étude complémentaire sur la liaison Nantes Rennes, la CNDP valide la possibilité d’un abandon du projet d’aéroport à NDDL]]> /2014/07/03/avec-son-%c3%a9tude-compl%c3%a9mentaire-sur-la-liaison-nantes-rennes-la-cndp-valide-la-possibilit%c3%a9-d-un-abandon-du-projet-d-a%c3%a9roport-%c3%a0-nddl/ /2014/07/03/avec-son-%c3%a9tude-compl%c3%a9mentaire-sur-la-liaison-nantes-rennes-la-cndp-valide-la-possibilit%c3%a9-d-un-abandon-du-projet-d-a%c3%a9roport-%c3%a0-nddl/

En avril dernier, le parti EELV et les élu-e-s écologistes des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire rencontraient, à sa demande, le Président de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) au sujet du débat public « Liaisons Nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire » (LNOBPL).

 

L’occasion pour les écologistes de rappeler leur position quant à la liaison Nantes-Rennes et de regretter que tous les scénarii concernant la liaison des deux capitales régionales soient régis par la volonté de proposer des dessertes à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes.

 

En toute logique et compte tenu que l’aéroport est un projet de plus en plus hypothétique ou du moins reporté dans un futur indéterminé, les écologistes ont sollicité via la CPDP, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour que le débat sur l’amélioration de la liaison ferroviaire Nantes Rennes puisse avoir lieu en ne tenant pas compte d’une desserte de Notre-Dames-des-Landes. Ils demandaient également que « des études complémentaires puissent envisager l’optimisation de l’existant et/ou la création de parties de voies nouvelles. Etudes qui permettraient aussi de mettre en avant les impacts sociaux et économiques pour le territoire de ces nouveaux scénarii ». 

 

 Ainsi, c’est avec une réelle satisfaction que le parti EELV et les élu-e-s écologistes des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que les élu-e-s écologistes de Nantes Métropole ont pris connaissance de la communication des décisions de la CNDP du 2 juillet. En effet, la CNDP exprime sa décision de faire procéder à des expertises complémentaires portant :

 

 « - D’une part sur les prévisions de trafic et les hypothèses retenues pour l’évaluation des taux de rentabilité socio-économique des différentes variantes envisagées par le maitre d’ouvrage

 

- D’autre part sur l’examen de variantes nouvelles entre Rennes et Nantes passant par Châteaubriant ou par Redon (éventuellement sans desserte de cette ville), avec optimisation des lignes existantes et/ou création de parties de voies nouvelles et évaluation des impacts économiques, sociaux et environnementaux de ces scénarii »

 

 Cette décision est une reconnaissance des positions d’EELV, une preuve s’il en était besoin, que les propositions et alternatives portées par les écologistes sont crédibles. Un signal fort enfin à destination des partisans de l’aéroport à NDDL : Une institution telle que la CNDP valide, par la mise en place d’une étude complémentaire sur la liaison Nantes Rennes,  la possibilité de l’abandon du projet à NDDL.

 

Jean-Philippe Magnen, Président du groupe EELV au Conseil régional des Pays de la Loire

Michel Perrier, Conseiller régional  EELV membre de la Commission Transport du Conseil régional des Pays de la Loire

Elen Debost, Secrétaire régionale EELV Pays de la Loire

René Louail, Président du groupe EELV au Conseil régional de Bretagne

Gaëlle Rougier, Conseillère régionale du groupe EELV au Conseil régional de Bretagne

Michèle Le Tallec et Jean-Pierre Trillet, Co-secrétaires régionaux EELV Bretagne

Pascale Chiron, Co-présidente du groupe EELV à Nantes Métropole

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Thu, 03 Jul 2014 17:35:00 +0200
<![CDATA[Discours de Catherine Bassani-Pillot, nouvelle présidente de l'EDENN]]> /2014/07/03/discours-de-catherine-bassani-pillot-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-l-edenn/ /2014/07/03/discours-de-catherine-bassani-pillot-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-l-edenn/

Je vous remercie pour la confiance que vous venez de m’accorder en m’élisant à la présidence de l’EDENN.

 

Je tiens d’abord à saluer le travail et l’engagement de mes prédécesseurs, avec un mot particulier pour Gilbert Galliot : Gilbert, je te remercie chaleureusement du temps que tu as bien voulu consacrer à l’EDENN depuis 14 ans et jusqu’au passage de témoin aujourd’hui.

 

Je mesure ma responsabilité en acceptant cette mission ; je compte sur votre vigilance à tous pour la mener à bien, d’autant plus qu’elle sera double ; en effet, nous devons à la fois :

 

- accompagner la transformation du groupement d’intérêt public porteur du SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) et ses conséquences l’EDENN,

 

- et permettre à l’équipe de l’EDENN et aux acteurs du territoire de continuer à mener les actions programmées, dans un contexte budgétaire contraint.

 

Le bassin versant de l’Erdre est un territoire vaste et varié de 1000 km², plutôt rural en amont, plutôt citadin en aval, où les usages des uns impactent sur ceux des autres… L’eau circule sur les territoires mais n’appartient pas au propriétaire de chaque territoire, pourtant l’eau est notre premier bien commun, d’où l’impératif de cohérence globale. Il s’agit de réduire les risques de conflits d’usage et de développer la coopération entre tous les usagers.

 

Les enjeux sont nombreux : améliorer la qualité de l’eau, préserver les milieux naturels, harmoniser les pratiques nautiques, promouvoir le tourisme ; tout en favorisant le dialogue entre tous les acteurs du territoire. Mais il est aujourd’hui impératif de lier les enjeux écologiques, économiques et sociaux, notamment réduire les inégalités d’accès à un environnement sain.

 

J’assurerai ma présidence en complémentarité avec ma délégation santé environnementale à la ville de Nantes et comme élue du quartier Nantes Erdre où je vis depuis 20 ans.

 

Je terminerai par une confidence : lorsque j’ai quitté Paris pour Nantes, c’était surtout pour l’Erdre, que j’ai découverte grâce à Julien Gracq dans La forme d’une ville. Je ne me doutais pas qu’un jour j’aurais à contribuer activement à la mise en valeur de « la plus belle rivière de France ».

 

Encore merci à tous.

 

 

A lire également : l'interview de Catherine Bassani-Pillot, nouvelle présidente de l'EDENN

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Thu, 03 Jul 2014 12:05:00 +0200
<![CDATA[Protection des zones humides : le groupe écologiste vote contre l'avis de Nantes Métropole]]> /2014/06/27/protection-des-zones-humides-le-groupe-%c3%a9cologiste-vote-contre-l-avis-de-nantes-m%c3%a9tropole/ /2014/06/27/protection-des-zones-humides-le-groupe-%c3%a9cologiste-vote-contre-l-avis-de-nantes-m%c3%a9tropole/

Protection des zones humides : le groupe écologiste vote contre l'avis de Nantes Métropole

 

Conseil Communautaire du 27 juin 2014.

 

Intervention de Julie Laernoes pour le groupe écologiste et citoyen

 

 

 

Madame la Présidente, mes chères collègues,

 

La gestion de nos milieux aquatiques est complexe. Nos milieux sont dégradés et malgré les efforts que nous déployons, nous peinons à atteindre les objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau qui nous oblige à l’atteinte d’un bon état écologique des eaux d’ici 2015.

 

Il faut dire que les facteurs sont pluriels et il ne nous suffit pas d’actionner un seul levier pour recouvrer la bonne qualité de l’eau.

 

Dans ce cadre, la situation des zones humides est particulièrement préoccupante. En Europe 67% ont disparu depuis le début du XXème siècle et continuent à s’éroder, en France 50 % d’entre elles ont disparu entre 1960 et 1990. Plus que de protéger notre biodiversité, notre qualité de vie ou encore notre agriculture, elle joue également un rôle essentiel dans notre lutte contre le réchauffement climatique et l’adaptation de nos territoires aux bouleversements en cours.

 

Le ministère de l’écologie a en 2010 réalisé une analyse coût bénéfice et conclut à cela :

 

1ha de zone humide permet d’économiser :

 

- entre 37 à 617 euros dans la lutte contre les inondations

- entre 45 et 150 euros par an en soutien au débit d’étiage au cours d’eau en été

- 11300 euros par an pour l’épuration de l’eau

 

Vous le comprenez au-delà de l’aspect environnemental, c’est une réalité financière qu’il nous faut prendre en compte.

 

Nous devons donc, tout le monde en conviendra, tout mettre en œuvre pour protéger nos zones humides.

 

Notre réglementation nationale prône dans ce domaine le principe « d’éviter, réduire, compenser ». Cela veut dire qu’il nous faut en 1er lieu éviter de détruire des zones humides, si ce n’est pas possible, réduire l’impact et enfin compenser si destruction nouvelle il y a.

 

Le SAGE Logne, Boulogne, Ognon, Grand Lieu, a choisi de se positionner sur le 1er pilier du principe national, qui est celui d’éviter. Fruit de débats et de concertation la CLE a estimé qu’il était nécessaire d’interdire de fait toute destruction de zones humides. Position qui a reçu un avis favorable du comité de bassin de l’agence de l’eau Loire Bretagne.

 

Oui cela gèlerait un certain nombre de projet sur notre territoire.

 

Oui cela nous obligerait à aménager différemment notre territoire.

 

Mais cela nous parait cohérent. Cohérent avec notre objectif édicté de lutte contre l’artificialisation des sols, cohérent avec la lutte contre l’étalement urbain, cohérent avec nos objectifs climatiques de réductions de nos émissions de gaz à effet de serre ou réduction des risques d’inondation.

 

Au lieu de saluer cela et d’accompagner cette protection de nos milieux, Nantes Métropole a choisi de le sanctionner en émettant aujourd’hui un avis négatif.

 

Pire, au lieu de concentrer ses efforts pour éviter toute nouvelle destruction, elle se place sur le 3ème pilier et ose donner des recommandations en terme de compensation, assouplissant les règles de compensation à souhait en proposant

 

- d’élargir les périmètres de compensation au-delà des sous-bassins versants

- de sortir de la logique surfacique…

- de proposer des mesures compensatoires sur des sites déjà fléchés dans d’autres politiques publiques mais non financées aujourd’hui

 

Nous avons vu ce que cela a pu donner sur le projet contesté de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ! Les règles proposées ici sont celles que l’Etat et AGO (Aéroport Grand Ouest) ont tenté en vain de faire appliquer. Rappelons que ces règles proposées par les porteurs du projet ont été rejetées par la commission scientifique chargée de les évaluer. Cet avis négatif a été confirmé par le Conseil National de la Protection de la Nature, organisme rattaché au ministère de l’écologie et du développement durable.

 

Ce projet ne présentait aucune garantie ni sur le financement des mesures compensatoires, ni sur leur évaluation. En bref, on autorisait une destruction de zones humides sans réelles contreparties. Ce qui aurait constitué un précédent préjudiciable pour nos milieux.

C’est aussi pour cette raison que les écologistes se sont toujours opposés à ce projet bientôt enterrés.

 

La troisième raison qui motive notre opposition est le fait que Nantes Métropole semble exiger des SAGE de modifier leur règlement pour rendre compatibles des projets d’aménagement sur des zones humides.

 

Enfin, et j’en terminerai là, sur les zones d’expansion des crues, Nantes Métropole demande à ce que l’identification et l’intégration de l’ensemble des zones d’expansion ne soient pas systématiquement exigées au motif que celles-ci ne seraient pas toutes inventoriées. Il nous semble pourtant que ces zones ont fait état de cartographies précises réalisées par l’Etat dans le but de préparer les territoires à risque important d’inondation et à réduire leur vulnérabilité à ce risque.

 

Convaincus de la nécessité d’apporter un éclairage différent, de penser notre aménagement à l’aune du XXIème siècle, sans opposer environnement et développement urbain nous regrettons cette prise de position sans concertation de notre collectivité et le groupe écologiste et citoyen votera résolument contre la délibération qui nous est proposée.

 

Vous le voyez les points de désaccords sont nombreux et semblent s’être concentrés dans cette délibération. Cependant, plus qu’un jeu de postures, auquel personne ne gagne, nous souhaitons que nous puissions engager un réel débat en notre sein sur cette question. Nous ne désespérons pas de pouvoir la faire évoluer dans le mandat qui s’ouvre.

 

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Fri, 27 Jun 2014 17:33:00 +0200
<![CDATA[Proposition d'une indemnité kilométrique vélo]]> /2014/06/27/proposition-d-une-indemnit%c3%a9-kilom%c3%a9trique-v%c3%a9lo/ /2014/06/27/proposition-d-une-indemnit%c3%a9-kilom%c3%a9trique-v%c3%a9lo/

Proposition d'une indemnité kilométrique vélo

 

Conseil communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Cécile Bir pour le groupe des élus Ecologistes et Citoyens

 

 

Madame la Présidente, chers collègues,

 

Lors de la dernière réunion de la commission mobilités vous avez annoncé, Monsieur le vice-président, que Nantes Métropole accueillera en juin 2015 le congrès européen Vélocity . Il s’agit d’une reconnaissance pour la politique cyclable de notre agglomération, qui a mis en place le tourne à droite, les double-sens cyclables et a instauré une zone à trafic limité au centre de son agglomération. Et vous avez ajouté qu’à ce titre , je vous cite : " 2015 sera à Nantes l’année du vélo " !

 

Et bien le groupe des élus écologistes et citoyens vous propose de mettre en place en 2015 une nouvelle action en faveur du vélo : l’indemnité kilométrique vélo.

 

Des dispositifs fiscaux existent en faveur des salariés qui recourent aux transports en commun, aux deux-roues motorisés ou à la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Mais pour le moment, il n’existe pas de dispositif en faveur des salariés qui se rendent à leur travail en vélo.

 

Le ministère des Transports a démarré début juin , pour six mois , l’expérimentation d’une indemnité kilométrique vélo : 25 centimes d’euros sont versés par kilomètre parcouru pour chaque salarié faisant le trajet de son domicile à son lieu de travail à vélo. L'expérimentation concerne 19 entreprises, représentant 10.000 salarié s . Une évaluation se fera, avec l’ADEME. Cette incitation fiscale existe déjà depuis de nombreuses années en Belgique et aux Pays-Bas.

 

Si l’évaluation s’avère positive , nous proposons que Nantes Métropole intègre cette indemnité dans le cadre de Mobinantes, le plan de mobilité des agents de la collectivité et incite toutes les entreprises à intégrer cette mesure dans leur plan de mobilité. Rappelons que le vélo est bon pour la santé, pour la préservation de nos ressources et notre climat !

 

Nantes Métropole peut continuer dans la voie de l’innovation en mettant en place cette indemnité kilométrique vélo. Elle pourrait être l’une des mesures du futur plan vélo , ceci dès 2015.

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Fri, 27 Jun 2014 16:20:00 +0200
<![CDATA[Modernisation du périphérique Nord]]> /2014/06/27/modernisation-du-p%c3%a9riph%c3%a9rique-nord/ /2014/06/27/modernisation-du-p%c3%a9riph%c3%a9rique-nord/

Modernisation du périphérique Nord

 

Conseil communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de marc Denis pour le groupe des élus Ecologistes et Citoyens

 

 

Le texte de cette délibération montre bien que la priorité de Nantes Métropole est le réaménagement de l'existant. C’est depuis longtemps la priorité des écologistes. En effet, nous préférons optimiser les infrastructures existantes avant d'en construire de nouvelles. Nous sommes satisfaits de ne plus entendre les discours assez irréalistes d’il y a quelques années, où certains affirmaient qu’il fallait à tout prix réaliser un second périphérique, quelque soit le prix à payer, quelques soient les conséquences d’un tel choix, notamment en termes d’étalement urbain.

 

Nous avons également noté avec satisfaction les mesures prévues en matière d’assainissement, avec la mise en place d’un réseau de collecte complet et l’aménagement de l’ouvrage du Cens.

 

Deux options nous sont présentées pour réaménager la partie nord du périphérique. Nous rejoignons l’avis de Nantes Métropole de privilégier l'option 1, qui propose la réalisation d'une voie d'entrecroisement. Sur ce tronçon le plus chargé et le plus accidentogène du périphérique, la solution 2 n’apparaît pas comme la plus pertinente, la plus facile à mettre en œuvre. Elle est plus onéreuse, et présente a priori un coût d’exploitation plus élevé.

 

Pour autant, nous pensons qu'il ne faut pas rejeter la solution de l’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence pour le réaménagement d'autres tronçons du périphérique, moins chargés que le tronçon nord. L’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence se fait depuis plusieurs années à l’entrée de Grenoble, sur près de 5 kilomètres, avec des règles strictes, sans poser de problème. Se basant sur cette expérience réussie, le ministère des transports songe à autoriser l’utilisation des bandes d’arrêt d’urgences pour faire circuler les taxis, bus et véhicules de covoiturage, sur des créneaux horaires précis, et uniquement lors de la formation de bouchons. De même, nous croyons beaucoup dans les nouvelles technologies, rassemblées sous le terme de « Smart City », comme l’utilisation des capteurs de circulation, l’intelligence connectée en voiture pour permettre d’optimiser le temps et la fluidité de la circulation.

 

Nous le savons, le contentieux sur le bruit routier entre l'Etat et les riverains du périphérique à Nantes Nord et Orvault est lourd et ancien.

 

Plusieurs quartiers d'Orvault sont concernés (le Bois Raguenet, le Petit Moulin et dans une moindre mesure les habitants du Petit Chantilly qui donnent sur la vallée du Cens).

 

À Nantes Nord, il y a des personnes habitant en maisons, mais surtout en immeubles, dont certains surplombent directement le périphérique.

 

À l'époque de la construction du périphérique, les nuisances sonores n'ont quasiment pas été prises en compte et aucune protection phonique n'a été aménagée. A titre de comparaison, le contournement Nord d'Angers a été en grande partie enterré pour protéger la quiétude des riverains.

 

À noter que l'on parle du bruit mais que l'on pourrait aussi parler de la poussière et de la pollution de l'air.

 

Malgré des demandes répétées, relayées notamment par l'association ARPE (et le député de la circonscription!) l'Etat n'a jamais voulu assurer un suivi régulier et transparent du bruit par des campagnes de mesures récurrentes. Encore à la réunion de concertation, la présentation faite par l'Etat a été vécue comme une provocation sur la question du bruit.

 

Pour réduire les nuisances sonores, il y a 3 leviers dont aucun n'a été activé de façon efficace par l'Etat :

 

- l'utilisation de revêtements routiers (les enrobés) réduisant le bruit de roulement des véhicules

 

- la réduction de la vitesse aux heures creuses (notamment la nuit) 90 km/h effectifs ou 70 : sur cette portion, il n'y a qu'un radar sur le périphérique extérieur (toujours pas de mise en œuvre de la demande de radars discriminants pour les camions pour faire appliquer le 80 pour les poids lourds)

 

- l'aménagement de protections phoniques : les promesses faites au moment de l'installation de l'EPM d'Orvault n'ont pas été correctement tenues

 

Nos Propositions sont les suivantes :

 

- une campagne de mesures du bruit sur une période suffisamment longue pour qu'elle soit crédible : le représentant du Préfet s'y est engagée. Les élus locaux et les associations de riverains doivent y être associés.

 

- depuis toujours, les collectivités cofinancent les travaux de réaménagements ou de gestion du périphérique : elles ont donc leur mot à dire (mot d'ordre : pas de réaménagement du périphérique Nord sans mesures anti-bruit)

 

- dans le cadre de la réforme territoriale, Nantes Métropole ou la région doivent se poser la question de reprendre en direct la gestion du périphérique pour répondre aux besoins des habitants, riverains ou utilisateurs du périphérique

 

- quid de la taxe poids lourds ? Elle devait s'appliquer au périphérique : il faut demander à l'Etat de ne pas l'abandonner sur cette voirie très fréquentée par les poids lourds (le gouvernement doit définir la liste des routes concernées par décret et parle des routes où circulent plus de 2500 camions par jour). La recette doit être prioritairement affectée aux aménagements de lutte contre le bruit. Si Nantes métropole récupérait la compétence sur le périphérique, c'est Nantes métropole qui récupérerait aussi la recette de la taxe Poids Lourds.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

 

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Fri, 27 Jun 2014 16:16:00 +0200
<![CDATA[Transfert du MIN (Marché d'Intérêt National)]]> /2014/06/27/transfert-du-min-march%c3%a9-d-int%c3%a9r%c3%aAt-national/ /2014/06/27/transfert-du-min-march%c3%a9-d-int%c3%a9r%c3%aAt-national/

Transfert du MIN

 

Conseil communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Mahel Coppey pour le groupe des élus écologistes et citoyens

 

 

Monsieur, le Président, chers collègues,

 

Il est désormais acté que le Marché d'intérêt National s'installera à l'horizon 2020 sur la ZAC d'Océane Nord à Rezé. La nouvelle organisation peut permettre de développer davantage encore la logique des circuits courts par une large place faite aux producteurs locaux. Le Min peut aussi s'inscrire davantage dans l'économie circulaire.

 

C'est une opportunité pour le Sud Loire. Cela va permettre de concourir à un meilleur équilibre entre le Nord et le Sud de notre agglomération, bien que nous soyons conscients que les efforts dans ce domaine restent importants.

 

Le déménagement du MIN, qui emploie aujourd'hui 1200 salariés, permettra de dégager un vaste territoire de 20 hectares sur l'île de Nantes. Il s'agit en effet de moderniser une installation actuellement vieillissante, répondant de moins en moins aux normes sanitaires. Ce projet de restructuration doit s’accompagner d’une densification pour économiser l'espace ainsi qu’une mutualisation maximale des fonctions support. Cela s’inscrit dans un projet de ville compacte et durable que nous défendons.

 

Les élus écologistes voient dans ce projet, l'opportunité de réaliser une zone d'activité exemplaire à la manière des éco-quartiers d'habitation. Cela pourrait passer par la mutualisation de certains bâtiments, parkings, par la récupération des eaux pluviales, par le recours aux énergies renouvelables et aux matériaux bio-sourcés pour les constructions. Restons fidèles à l'esprit Capitale Verte et continuons d'agir à tous les niveaux pour un développement durable de notre agglomération !

 

En ce qui concerne, l'accessibilité du site, plusieurs aspects seront à prendre en compte.

 

En premier lieu, le fait que le futur site ne soit pas connecté au ferroviaire. Nous avons à démontrer que cela n’est pas nécessaire et ne le sera jamais. Sur ce point précis, les élus écologistes et citoyens, rappellent que le ferroutage est une solution adaptée pour diminuer la circulation des poids lourds et donc les émissions de gaz à effet de serre, priorité de notre plan climat. Le transport de marchandises participe en effet à hauteur de 30% des émissions de Co2. Il prend également une part importante dans les émissions polluantes d’oxydes d’azote et de particules fines ainsi que dans les émissions de bruit.

 

En ce qui concerne les commerçants qui viennent s'approvisionner, nous attirons votre attention sur l'accessibilité de ce site dans une zone exclusivement desservie par la voiture. Des bretelles supplémentaires sont prévues à partir du périphérique, mais il ne faudrait pas que le périphérique déjà fortement saturé, devienne la voie d'attente des camions livrant le MIN.

 

Pour répondre à cette problématique, nous proposons l'élaboration d'un schéma de logistique urbaine durable, facilitant la gestion du dernier kilomètre et la desserte du centre-ville. Le développement d’une logistique moderne, efficace, respectueuse de l'environnement et de la qualité de vie des habitants, doit ainsi permettre d’acheminer dans les meilleures conditions possibles les marchandises qui entrent, sortent et circulent dans la ville.

 

Pour une partie des salariés, l'amélioration de la performance des chronobus C4 et des modes doux est une bonne chose. Cela n'apporte toutefois pas de réponse globale en raison des horaires atypiques liées à la profession et de l'éloignement du futur site, notamment pour les salariés vivant dans le Nord de l'agglomération

 

C'est pourquoi, nous pensons, en cohérence avec notre PDU, qu'il faudra élaborer un plan de déplacement pour cette ZAC, comme cela s'est fait pour d'autres zones d'activités de l'agglomération. Cette question est essentielle et nous devons la travailler suffisamment en amont et par la concertation pour répondre aux inquiétudes des habitants, des commerçants et des salariés du MIN.

Je vous remercie pour votre attention.

 

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Fri, 27 Jun 2014 16:12:00 +0200
<![CDATA[Soutien des élus écologistes et citoyens aux intermittents]]> /2014/06/27/soutien-des-%c3%a9lus-%c3%a9cologistes-et-citoyens-aux-intermittents/ /2014/06/27/soutien-des-%c3%a9lus-%c3%a9cologistes-et-citoyens-aux-intermittents/

Soutien aux intermittents

 

Conseil Communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Pierre-Yves Le Brun pour le groupe des élus écologistes et citoyens

 

 

Je voudrais profiter de cette intervention pour réitérer le soutien du groupe écologiste et citoyen à la mobilisation des intermittents contre la précarisation de leur régime d'indemnisation.

 

Avant tout, je voudrais rappeler que la filière culture en France représente 3,2% du PIB, soit 58 milliards de l'économie nationale, et emploie plus de 670 000 personnes.

 

La filière culture apporte auant à l'économie française que le secteur agro-alimentaire et davantage que l'industrie automobile.

 

Or, les propositions du MEDEF visent à supprimer purement et simplement l'indemnisation des techniciens du spectacle et des artistes.

 

L'argumentation du syndicat patronal s'appuie sur une analyse erronée d'un soi-disant déficit d'une filière qui vient de prouver chiffres à l'appui, son apport économique conséquent.

 

A travers ce positionnement, le MEDEF stigmatise l'ensemble des artistes et des techniciens du spectacle qui œuvrent quotidiennement à la richesse culturelle de nos territoires.

 

Sur l'agglomération nantaise en particulier, la filière culture est porteuse d'un dynamisme pour et dans la ville.

 

Je le demande simplement : comment des événements tels que la parade du Royal de Luxe, les Rendez-Vous de l'Erdre, les Heures d'été ou les éditions du Voyage à Nantes seraient possibles sans les intermittents ?

 

Notre projet pour la culture à Nantes est partagé, c'est plus d'équité entre les grands événements et les petits projets culturels et plus de liens entre les habitants. Le spectacle vivant est incontournable pour faire vivre ce projet.

 

 

C'est pourquoi, les élus écologistes et citoyens rappellent leur soutien au mouvement « la Culture en marche ». Nous invitons les élus du conseil de Nantes Métropole à se joindre aux artistes nantais, émergents comme confirmés, dans leurs justes revendications pour faire vivre en grand la culture dans notre agglomération et au-delà.

 

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Fri, 27 Jun 2014 16:08:00 +0200
<![CDATA[Périmètre d'étude à Saint Aignan de Grand Lieu : abstention des écologistes]]> /2014/06/27/p%c3%a9rim%c3%a8tre-d-%c3%a9tude-%c3%a0-saint-aignan-de-grand-lieu-abstention-des-%c3%a9cologistes/ /2014/06/27/p%c3%a9rim%c3%a8tre-d-%c3%a9tude-%c3%a0-saint-aignan-de-grand-lieu-abstention-des-%c3%a9cologistes/

Périmètre d'étude à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu : abstention des écologistes

 

Conseil Communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Didier Quéraud pour le groupe des élus écologistes et citoyens

 

Madame la Présidente, chers Collègues,

 

Nous devons prendre en considération un périmètre d’étude à St Aignan de Grandlieu, commune voisine de l’aéroport actuel. Il est évidemment normal qu’une commune aspire à un certain développement et se soucie de le contrôler, surtout quand la zone concernée est proche de son bourg.

 

Après avoir lu la délibération, nous comprenons qu’il ne s’agit pour l’heure que de la prise en compte d’un périmètre permettant à la commune de préserver ses intérêts dans le but d’aménagements futurs qu’elle souhaite les plus cohérents possibles. Mais cela ouvre aussi de fait la possibilité de lancer des études, en anticipant sur un départ espéré de l’aéroport de Nantes Atlantique.

 

S’il est vrai que la temporalité incite à mener les études très en amont de l’émergence ou la reconfiguration effective de nouveaux quartiers, nous attirons malgré tout votre attention sur le fait que le projet de déplacement de l’aéroport actuel n’est pas acquis, et que tant qu’il n’est pas acquis il serait dommage de générer des dépenses qui pourraient s’avérer finalement inutiles.

 

Pour les raisons que je viens d’évoquer, le groupe des élu-es Ecologistes et Citoyen-nes s’abstiendra sur cette délibération.

 

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Fri, 27 Jun 2014 12:54:00 +0200
<![CDATA[Pôle Métropolitain Loire Bretagne]]> /2014/06/27/p%c3%B4le-m%c3%a9tropolitain-loire-bretagne/ /2014/06/27/p%c3%B4le-m%c3%a9tropolitain-loire-bretagne/

Pôle Métropolitain Loire Bretagne

 

Conseil communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Julie Laernoes pour les Elu-e-s Ecologistes et Citoyens

 

Madame la présidente, mes chers collègues,

 

Nantes Métropole est amené à abonder le budget du Pole métropolitain de 27 059, 02 euros. Dans cette période, ou, en dépit de tout bon sens, les paris vont bon train sur le contour de nos futures régions, il nous semblait important de nous arrêter quelques instants sur cet exemple de coopération territoriale concrète.

 

En effet, le pôle Métropolitain Loire Bretagne, permet de travailler aussi bien sur des projets tangibles que d’imaginer ensemble le futur. Nous avons besoin de ces lieux où se croisent les problématiques, où s'imaginent des prospectives pour les années à venir. Car les défis auxquels nous somment confrontés sont similaires : la crise durable de notre modèle économique, l’éloignement progressif des citoyens de ses dirigeants, ou encore la menace réelle du réchauffement climatique ou l’érosion de notre biodiversité.

 

Dans ce monde mue par les intérêts des uns opposés à ceux des autres, il est important au contraire de favoriser le travail en commun et la coopération pour relever ensemble les nombreux défis devant nous.

 

Que ce soit nos infrastructures, notre aménagement, notre manière de produire ou de consommer elle s’organise à une échelle plus grande que celle de nos simples métropoles. C’est à travers le pole Loire-Bretagne que nous pouvons et devons impulser la transition écologique nécessaire dans les années à venir. De ce point de vue, un grand nombre de sujets proposés représentent des intérêts majeurs pour nos territoires et ses habitants.

 

La coopération du monde de la recherche d'abord, ma collègue Karine Daniel en présentera les contours… témoigne également de ces liens importants qui ont été cultivés au fil des années et qu’il nous faut aujourd’hui amplifier.

 

L'accessibilité du grand ouest nécessite bien évidement une réflexion approfondie. Elle ne passera pas - peu sont celles et ceux qui semblent encore y croire - par une nouvelle infrastructure aéroportuaire. Cependant, il nous semble crucial d’optimiser au plus vite la ligne Nantes- Rennes. C’est dans ce sens que les écologistes bretons et ligériens ont demandé à la commission nationale du débat public des études complémentaires dans le cadre du débat public sur les lignes ferroviaires Ouest Bretagne Pays de la Loire.

 

Le développement économique doit évoluer et se diversifier. Nous devons opérer à la transition nécessaire, réfléchir à nos modes de productions et de consommations. Cela vaut pour l’énergie, et la nécessaire transition énergétique, comme pour notre alimentation, réorienter un modèle agricole qui semble avoir déraillé, vers plus de qualité, de bio et de circuits courts.

 

Les territoires ont une responsabilité majeure dans la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur du climat. Aussi, nous saluons les échanges qui sont organisés à cette échelle sur le sujet. Même si nous estimons qu’elles peuvent et doivent aller plus loin, dans la perspective de la COP 21 à Paris en 2015 mais également par le simple fait que bon nombre d’objectifs au niveau local, mais également européens ont été posés à l’aune de 2020.

 

Se regrouper est une force. Cependant, penser et consolider nos partenariats n'a de sens qu'en adoptant très vite ensuite et aux bons niveaux des actions efficaces et visibles.

C'est à cette condition que la contribution de Nantes Métropole sera pertinente.

Nous voterons cette délibération,

 

Je vous remercie de votre attention.

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Fri, 27 Jun 2014 12:51:00 +0200
<![CDATA[ESS : le modèle nantais inspire la ville de Grenoble]]> /2014/06/27/ess-le-mod%c3%a8le-nantais-inspire-la-ville-de-grenoble/ /2014/06/27/ess-le-mod%c3%a8le-nantais-inspire-la-ville-de-grenoble/

Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole déléguée à l’économie sociale et solidaire (ESS), accueillait le 26 juin une délégation grenobloise composée d’élus et d’acteurs de l’ESS.

 

Au menu : partage d’expériences, mise en lumière des initiatives locales et présentation des politiques publiques dédiées à l’ESS.

 

La journée a ainsi été ponctuée par la visite de Solilab, plusieurs rencontres avec des acteurs issus du réseau Ecosolies et un temps d’échange avec Jean-Philippe Magnen, élu nantais à l’ESS entre 2001 et 2014.

 

Pour la délégation grenobloise, « rencontrer les acteurs nantais pour nous enrichir de leurs expériences était une évidence. Tant sur la structuration actuelle du secteur ESS que sur l’ambition politique portée, Nantes est reconnue comme une référence nationale ».

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Fri, 27 Jun 2014 11:53:00 +0200
<![CDATA[Débat sur l'aménagement de la Loire]]> /2014/06/27/d%c3%a9bat-sur-l-am%c3%a9nagement-de-la-loire/ /2014/06/27/d%c3%a9bat-sur-l-am%c3%a9nagement-de-la-loire/

Débat sur l'aménagement de la Loire

 

Conseil communautaire du 27 juin 2014

 

Intervention de Mahel Coppey pour les Elu-e-s Ecologistes et Citoyens

 

La mandature qui commence a l'ambition d'ouvrir un nouveau cycle de gouvernance métropolitaine pour renouveler nos pratiques politiques.

 

Dans un contexte de défiance des citoyens vis à vis des institutions, il est pour nous crucial de donner corps à cette nouvelle gouvernance métropolitaine à laquelle nous nous sommes engagés durant la campagne : faire vivre le débat d'idées, garantir la transparence de l'action publique, rester connecté aux réalités quotidiennes, favoriser une forte participation citoyenne... Ces engagements, ces discours doivent devenir une réalité tangible. Nous saluons donc le lancement de ce débat sur la Loire et la centralité métropolitaine. L'organisation de grands débats citoyens sur les enjeux d'avenir de notre territoire doit contribuer à rapprocher le citoyen du politique, à rendre plus explicite le rôle de Nantes Métropole, trop opaque pour les citoyens, alors que Nantes Métropole agit sur leur quotidien : transports, logement, déchets...

 

Il est pour nous très opportun de ne pas limiter ce débat aux seuls franchissements de Loire. Nous défendons toute la pertinence, sur proposition éclairée du conseil de développement de Nantes Métropole, d'avoir élargi ce débat à l'avenir des territoires bordés par la Loire : potentiel écologique, opportunités économiques, logique d'urbanisation...

 

Par ailleurs, la volonté de qualifier la représentation et le rapport que nous entretenons, individuellement et collectivement, avec ce fleuve, est primordiale : appréhender les usages, les pratiques, les aspirations... des habitants témoigne de notre écoute envers eux. Ils ont été nombreux, dans le cadre de la démarche « Ma Ville Demain », à avoir exprimé le souhait de tutoyer davantage ce fleuve, partie intégrante de notre histoire. A travers l'ouverture de ce débat à la société civile, nous montrons notre volonté de poursuivre ce dialogue initié entre 2010-2012 sur la place essentielle de l'eau dans la cité.

 

Au-delà des enjeux de développement de notre territoire que revêt ce débat, il y a cet enjeu démocratique de participation de toutes celles et ceux qui font le territoire au quotidien. Et c'est plus précisément sur ces modalités organisationnelles du débat qu'il nous est demandé de nous prononcer.

 

A cet titre :

 

- Nous insistons sur le rôle clé que doit jouer le numérique dans la conduite de ce débat. Le potentiel des outils et plate-formes numériques est loin d'être épuisé et nous devons accélérer leur développement pour renforcer l'implication citoyenne et renouveler nos pratiques démocratiques. Ce potentiel doit être exploité en amont du débat et des moyens doivent être attribués pour cela.

 

- Nous regrettons le fait que certains principes soient en-deçà des propositions faites par le conseil de développement. Pour exemples : le pilotage par une commission autonome donc sans élu ; la mise en place d'outils de concertation plus originaux et probants comme les rencontres de type « tupperware » ; ou encore la constitution d'une large assemblée de citoyens tirés au sort pour favoriser notamment l'expression des citoyens « sans voix », une expression du conseil de dévelopement.

 

- Nous serons particulièrement vigilants sur la prise en compte de l'expertise du vécu et la suite donnée aux proposition citoyennes. Il ne s'agit pas seulement de « faire émerger une parole des habitants », comme le dit si bien la présente délibération, mais bien d'associer la population aux choix de son devenir. C'est pour nous le meilleur moyen de restaurer la confiance, moteur de l'action. Nous passerions alors effectivement d'une démarche d'information / consultation des citoyens à une logique de co-construction des citoyens des politiques publiques. A nous de prouver notre capacité à prendre en compte des initiatives venues d'ailleurs que de la sphère technico-politique habituelle de la décision. Et n'en ayons pas peur !

 

- Nous soulignons l'importance d'organiser la participation citoyenne très en amont et de préciser en toute transparence le cadre de celle-ci, car c'est donner en clarté les règles du jeu de la décision publique : étapes, calendrier, arbitrage... Nous insistons sur l'importance de garantir la disponibilité et la fiabilité des informations pour tous et de rappeler le caractère prospectif de ce débat au regard du temps long des constructions d'équipements : 10 ans, 15 ans...

 

- Pour finir, nous regrettons que les conditions de mise en œuvre de ce débat n'aient pas elles-mêmes été mises au débat... Gageons que ça ne reflète pas la manière d'engager cette nouvelle gouvernance métropolitaine.

 

Vous pouvez compter sur nous pour nous investir avec détermination et enthousiasme dans la réussite de ce grand débat citoyen, qu'il nous faut lancer sans tarder.

 

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Fri, 27 Jun 2014 10:00:00 +0200
<![CDATA[Interview de Catherine Bassani-Pillot, nouvelle présidente de l’EDENN]]> /2014/06/25/interview-de-catherine-bassani-pillot-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-l-edenn/ /2014/06/25/interview-de-catherine-bassani-pillot-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-l-edenn/

Catherine Bassani-Pillot, conseillère municipale de Nantes en charge de la santé environnementale, vient d'être élue présidente du syndicat mixte EDENN (Entente pour le développement de l’Erdre navigable et naturelle). Elle a accepté de nous présenter les objectifs et les enjeux de sa nouvelle mission.

 

 

 

Pouvez-vous nous présenter l'EDENN en quelques mots ?

 

 

 

Le syndicat mixte Edenn est un établissement public qui regroupe les collectivités du bassin versant de l’Erdre. Il a pour objectif de reconquérir le bon état écologique de l’eau et des milieux. L’Erdre subit plusieurs pressions qui nuisent à sa qualité, notamment au niveau des usages et des rejets de produits phytosanitaires et de phosphore. Face à ces pressions, les actions de l’Edenn se structurent autour d’opérations destinées aux usages de la rivière, à la restauration de milieux, mais aussi à la qualité de l’eau et à la préservation de la biodiversité.

 

 

 

Comment l'Edenn travaille-t-il avec les différents partenaires ?

 

 

 

Structure référente du SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) Estuaire de la Loire pour le bassin versant de l’Erdre, le statut de l'Edenn permet aux collectivités territoriales de s’associer entre‐elles. L’Edenn rassemble : le Conseil Général de Loire‐Atlantique, Nantes Métropole, les Communautés de Communes du Pays d’Ancenis et d’Erdre et Gesvres, ainsi que la commune de Saffré. Le département du Maine et Loire en est partenaire. Cette structure de coopération permet de développer une vision et une action globale à l’échelle d’un bassin versant, à savoir le périmètre à l’intérieur duquel toutes les eaux convergent et ruissèlent vers la même rivière.

 

 

 

Quels sont les enjeux partagés entre les différents acteurs ?

 

 

 

Les actions de l’Edenn visent à améliorer la qualité de l’eau de l’Erdre et de ses affluents aujourd’hui considérés en « mauvais état écologique ». L’enjeu de la qualité concerne premièrement l’eau potable et son coût de traitement face à la présence de pesticides. Le bassin versant de l’Erdre compte sept captages pour l’alimentation en eau potable. En particulier, un pompage de secours en eau superficielle garantit l’alimentation de 600 000 habitants de la Métropole Nantaise. Il est nécessaire d’être attentif à la présence des produits phytosanitaires afin de réduire la pollution de l’eau. L’autre enjeu concerne le phénomène d’eutrophisation qui est un déséquilibre du milieu aquatique résultant d’un apport excessif en nutriment comme l’azote ou le phosphore. Ce déséquilibre provoque une diminution de la biodiversité, limite le pouvoir auto-épurateur de la rivière et favorise le développement des cyanobactéries (micro-organisme potentiellement toxique). Enfin, chercher à améliorer la qualité écologique des milieux aquatiques, c’est aussi protéger et favoriser la biodiversité locale pour promouvoir la cohérence écologique du territoire.

 

 

 

Quelle est le plan d'action de l'Edenn pour atteindre ces objectifs ?

 

 

 

Afin de reconquérir le bon état écologique de la rivière, L’EDENN mène des actions qui relèvent des trois thématiques suivantes :

 

 

 

- Préserver la biodiversité. L’Edenn cherche à inventorier, valoriser et préserver la biodiversité en concertation avec les acteurs locaux (riverains, communes, entreprises, associations).

 

 

 

- Reconquérir la qualité de l’eau. Par des actions, chartes et programmes pour réduire les transferts de polluants dans l’eau (phosphore, produits phytosanitaires…) auprès des collectivités, des particuliers, des enseignes de jardineries et des professions agricoles.

 

 

 

- Assurer la cohabitation et la sécurité des usagers. Par la concertation locale, la diffusion des réglementations et un suivi sanitaire régulier de la qualité de l’eau.

 

 

 

Enfin, dans le cadre d’un programme d’actions construit avec les acteurs de l’Erdre sous forme de contrats financiers avec la Région Pays de la Loire et l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

 

 

A lire également : discours de Catherine Bassani-Pillot, nouvelle présidente de l'EDENN

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Wed, 25 Jun 2014 15:07:00 +0200
<![CDATA[Notre-Dame-des-Landes : Les collectivités suspendent leur financement, un pas de plus vers l’abandon !]]> /2014/06/17/notre-dame-des-landes-les-collectivit%c3%a9s-suspendent-leur-financement-un-pas-de-plus-vers-l-abandon/ /2014/06/17/notre-dame-des-landes-les-collectivit%c3%a9s-suspendent-leur-financement-un-pas-de-plus-vers-l-abandon/

Le Syndicat Mixte Aéroportuaire vient-il d’entériner le gel, voire l’abandon du projet ? En effet, réuni ce lundi 16 juin, le Comité Syndical a voté une modification substantielle à son budget : suspension des versements du syndicat au concessionnaire et à l’Etat, aucun appel de fonds auprès des collectivités et un report de l’emprunt.

 

Depuis le début, les élus écologistes dénoncent le projet inutile et hypothétique de nouvel aéroport que les collectivités n’auraient jamais dû financer. Dans une période de difficultés budgétaires, les 32 millions d’euros déjà versés par les collectivités auraient été plus utiles ailleurs que dans les poches de Vinci. « Nous avions par ailleurs posé la question à plusieurs reprises : que faisaient AGO et l’Etat de l’argent versé par les collectivités devant le retard important pris par le projet ? A chaque fois la même réponse : nous exécutons la convention financière passée » indique Geneviève Lebouteux conseillère régionale EELV des Pays de la Loire et membre du Syndicat Mixte. Mais aujourd’hui, avec ce gel, la convention financière n’est plus respectée. « Dans ce cas, pourquoi ne pas aller jusqu’à dénoncer cette convention ? » demandent les élu-e-s écologistes des Pays de la Loire, de Bretagne, de Nantes Métropole et de la Carène.

 

De plus, le Syndicat Mixte vient d’approuver 65 000 euros supplémentaires pour financer notamment une expertise financière. Serait-ce pour s’extirper à moindre coût de la réalisation de ce projet tant pharaonique qu’inutile ?

 

Pour les élu-e-s écologistes – qui ont voté pour la suspension- «Ce gel est une bonne nouvelle. Le syndicat mixte revient à la raison et cesse la fuite en avant qui engageait les moyens publics de manière inconsidérée ».

 

Il ne reste désormais plus qu’à franchir une étape supplémentaire : l’arrêt définitif de tous financements pour le projet à Notre-Dames-des-Landes et, de fait, son abandon…

 

Les élu-e-s régionaux EELV des Conseils régionaux des Pays de la Loire et de Bretagne

Les conseiller-e-s communautaires de Nantes Métropole et de la CARENE

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Tue, 17 Jun 2014 10:53:00 +0200
<![CDATA[L'Economie Sociale et Solidaire à Nantes Métropole]]> /2014/06/11/economie-sociale-et-solidaire/ /2014/06/11/economie-sociale-et-solidaire/

Interview de Jean-Philippe Magnen et Mahel Coppey

Jean-Philippe Magnen a été élu en charge de l’économie sociale et solidaire entre 2001 et 2014. Il passe aujourd’hui le flambeau à Mahel Coppey, vice–présidente déléguée à l’ESS et à l’économie circulaire.

 

 

Quel rôle a joué l’action publique dans le développement de l’ESS à Nantes ?

 

Jean-Philippe Magnen : « j’insisterai avant tout sur le rôle de coordinateur des acteurs du territoire pour consolider et donner de la visibilité aux différents projets. Nous avons mené des politiques publiques autour de deux grands axes : d’un côté l’accompagnement et le développement des activités et de l’autre la promotion du secteur. Bien sûr la question du grand public est cruciale : il faut mobiliser toujours et toujours plus ».

 

Et aujourd’hui, quel bilan dressez-vous de ces dix dernières années ?

 

Jean-Philippe Magnen : « Plusieurs actions clés ont permis de consolider la place et le rôle de l’ESS sur le territoire :

-          en 2006 l’organisation de l’évènement Ecossolies a rassemblé 30 000 personnes,

-          une démarche de coproduction de la politique qui a abouti à l’élaboration de deux plans triennaux

-          en 2013 Nantes Capitale Verte a permis de mettre en valeur les solutions proposées par l’économie verte et le réseau de l’ESS ; deux secteurs

-          en janvier 2014 : l’ouverture du Solilab avec son inauguration ce week-end. Le Solilab, c’est 9000 m², plus de 150 personnes qu’y travaillent, et une palette d’outils au service de l’ESS : hébergements de bureaux, un incubateur/pépinière, un magasin collectif, une cantine, un espace évènementiel…

 

Depuis 13 ans que les écologistes pilotent cette politique publique, nous avons démontré que l’ESS est une économie d'avenir, une économie de circuit-courts, une économie de lien plutôt que de bien.

 

Je suis persuadé que l’ESS s’inscrit, certes dans une économie plurielle, mais comme un modèle économique complet : il n’est pas seulement complémentaire, mais alternatif au modèle dominant. Ce n’est pas un hasard si l’ESS continue de créer de l’emploi, si elle résiste mieux à la crise que bien d’autres secteurs, notamment grâce à son ancrage territorial.

 

Mais tout ça, Mahel peut en parler aussi bien que moi car elle est issue de l’ESS ! » 

 

Mahel Coppey : « En effet, j’ai travaillé durant 8 ans dans ce secteur : montage de projets à l’international, développement de partenariats avec les acteurs du réseau, organisation de manifestations auprès du grand public… 

 

Je peux témoigner de la richesse et du potentiel de l’ESS. Je suis convaincue aujourd’hui que l’ESS est une solution aux défis auxquels nous sommes confrontés. Elle est porteuse de sens et de valeurs fortes que nous partageons telles que la solidarité, la coproduction, la convivialité, la proximité… »

 

En tant que Vice-présidente à l’ESS comment comptez-vous poursuivre cette dynamique ?

 

Mahel Coppey : « Il ne s’agit pas seulement de la poursuivre mais de l’amplifier : changer d’échelle. Il faut que les bonnes pratiques de l’ESS puissent irriguer sur l’ensemble de l’économie. Pour la première fois, nous avons une vice-présidence en charge de l’ESS : les acteurs, associations, mutuelles, coopératives ont enfin une interlocutrice, dotée d’une feuille de route et de moyens pour la mener à bien. 

 

C’est une vraie reconnaissance de l’apport de l’ESS dans le paysage économique pluriel nantais.

 

Par ailleurs, maintenant nous disposons du pôle de coopération et d’innovation qu’est le Solilab. Ici ça bouillonne déjà, les 13 et 14 juin, chacun et chacune pourra découvrir comment entreprendre et consommer autrement. Ces 48 heures informent et positionnent ce lieu comme l’épicentre de l’ESS sur le territoire. »

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Wed, 11 Jun 2014 17:35:00 +0200
<![CDATA[Inauguration de SOLILAB : un laboratoire de l'Economie Sociale et solidaire]]> /2014/06/11/inauguration-du-solilab-un-laboratoire-de-l-economie-sociale/ /2014/06/11/inauguration-du-solilab-un-laboratoire-de-l-economie-sociale/

Solilab, le pôle de coopération dédié à l'économie sociale et solidaire a été inauguré ce mercredi 11 juin, ouvrant une nouvelle étape pour entreprendre et consommer autrement dans l'agglomération nantaise.

 

Ce projet structurant de l'économie sociale et solidaire est née d'une volonté politique initiée en 2001 par Jean-Philippe Magnen et aujourd'hui portée par Mahel Coppey. Pour la première fois, l'ESS dispose d'une vice-présidence. Les acteurs, associations, mutuelles, coopératives ont enfin une interlocutrice, dotée d’une feuille de route et de moyens pour la mener à bien.

 

Pour Mahel Coppey, "l’enjeu est de poursuivre l’innovation et le changement d’échelle. L'Economie Sociale et Solidaire est une économie de circuit-courts, territorialisée, une économie du lien. Elle est pour nous l'économie du développement durable, une économie d'avenir. Depuis 13 ans que les écologistes pilotent cette politique publique, les résultats sont nombreux, créateurs d'emplois et visibles.

 

C’est une forme durable de développement économique, local et solidaire, qui met en exergue d’autres indicateurs de richesse que le PIB ou les ratios financiers. Solilab acte cette nouvelle étape. Avec 9000 m2 et plus de 150 salariés qui y travaillent, ce lieu sera unique en Europe par son ampleur et sa forme."

 

Les 13 et 14 juin auront lieu la rencontre "Le Solilab en 48H". Nous vous invitons à venir découvrir ce nouveau lieu où convergent ceux qui entreprennent et consomment autrement !

 

Pour toute information : http://www.ecossolies.fr/

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Wed, 11 Jun 2014 16:58:00 +0200
<![CDATA[Transports collectifs : une fréquentation en hausse qui nous appelle à aller plus loin !]]> /2014/05/28/transports-collectifs-une-fr%c3%a9quentation-en-hausse-qui-nous-appelle-%c3%a0-aller-plus-loin/ /2014/05/28/transports-collectifs-une-fr%c3%a9quentation-en-hausse-qui-nous-appelle-%c3%a0-aller-plus-loin/

La SEMITAN vient de dévoiler ses chiffres de fréquentation officiels pour l’année 2013 : + 4,3 %.

 

 

 

La croissance du réseau est liée à la mise en service de 7 nouvelles lignes Chronobus entre 2012 et 2013. Les lignes de tramway connaissent également une fréquentation soutenue . On parle de saturation dans les prochaines années.

 

 

 

Continuons à développer le réseau des transports en commun ! Durant la campagne des élections municipales, les élus écologistes et citoyens ont fait des propositions :

 

 

 

  • Créer un pass multi-usages pour accéder facilement au tramway, bus, vélo en libre-service et auto-partage et à terme aux parkings d’ouvrage.

 

 

 

  • Réexploiter l’étoile ferroviaire de Nantes, notamment pour la desserte de l’île de Nantes, avec la création de stations à Malakoff, sur l’île de Nantes, en connexion avec la ligne 4 de Busway, les lignes 2 et 3 de tramway.

 

 

 

  • Construire les “chaînons manquants” pour réaliser un tramway “inter-quartiers” pour 2020 : au nord-est, relier les lignes 1 et 2 de tramway, à l’ouest relier les lignes 1 (Bellevue) et 3 (Beauséjour).

 

 

 

  • Anticiper la saturation du réseau et l’augmentation du nombre des usagers. Pour la ligne 4 de busway :

 

 

 

- étudier son prolongement vers le nord jusqu’au cours des 50 Otages pour une connexion avec la ligne tramway 2,

 

- anticiper la saturation de l’actuelle ligne sud : augmenter les fréquences à 2 minutes aux heures de pointe, passer à des véhicules de 24 mètres de long au lieu de 18 mètres actuellement,

 

 

 

En tant que vice-présidente de la TAN, en lien avec les élus écologistes et citoyens de la commission mobilités de Nantes Métropole, Pascale Chiron travaillera pour faciliter la vie et faciliter la ville !

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Wed, 28 May 2014 11:40:00 +0200
<![CDATA[Catherine Choquet, adjointe du quartier Centre-ville, nouvelle Présidente de NGE]]> /2014/05/14/catherine-choquet-adjointe-du-quartier-centre-ville-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-la-nge/ /2014/05/14/catherine-choquet-adjointe-du-quartier-centre-ville-nouvelle-pr%c3%a9sidente-de-la-nge/

Nantes Gestion Equipement est une société d'économie mixte qui compte 170 salariés et accueille chaque année plus de 3 millions d’usagers au sein de ses différentes structures : stationnement, loisirs, tourisme et locations de salles.

 

Pour l'adjointe du centre-ville, ce seront autant de secteurs d'activité pour agir concrètement dans la transformation écologique de l'économie et de l'aménagement du territoire. Il s'agira de poursuivre la politique de maîtrise de l'offre de stationnement, en privilégiant les visiteurs et les résidents du centre-ville. En effet, NGE est un acteur majeur de la politique stationnement de l'agglomération, en surface ou en ouvrages, pour les voitures et les vélos. Elle gère l'accès aux aires piétonnes. Elle assure la location et l'entretien des vélos pliables accessibles aux abonnés de la TAN. C'est aussi la gestionnaire de la salle de la Trocardière et de la patinoire à Rezé, du camping et du centre de loisirs du Petit Port.

 

Catherine Choquet, sera secondée dans cette mission par Julie Laernoes qui a été élue vice-présidente de la NGE, déléguée à l'énergie. Actuellement, NGE est l’un des principaux acteurs opérationnels du plan climat de la métropole nantaise en tant qu'investisseur et exploitant de 13 centrales photovoltaïques.

 

 

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Wed, 14 May 2014 09:40:00 +0200
<![CDATA[Offre et tarifs des transports collectifs de l'agglomération nantaise]]> /2014/04/25/evolution-de-l-offre-et-tarifs-du-r%c3%a9seau-des-transports-collectifs/ /2014/04/25/evolution-de-l-offre-et-tarifs-du-r%c3%a9seau-des-transports-collectifs/

Intervention de Pascale Chiron

Conseil communautaire du 25 avril 2014

Au nom des élus écologistes et citoyens, je souhaite faire quelques remarques sur les éléments présentés dans cette délibération.

 

Tout d’abord je tiens à saluer la forte augmentation de la fréquentation, soit + 4%. Cela montre bien que la qualité de l'offre en transports collectifs entraîne une hausse du nombre d'usagers, diminuant la place de la voiture individuelle.

 

Je salue également la mise en service du tram-train entre Nantes et Châteaubriant. C’est un projet qui a mis du temps à se réaliser, mais qui a enfin abouti. Il facilitera la desserte du nord de notre département et la desserte des communes du nord de notre agglomération. Cette desserte sera d’autant plus intéressante quand elle sera complétée par la liaison des lignes 1 et 2 de tramway, que notre majorité s’est engagée à réaliser, maillon essentiel d'une rocade tramway attendue, et permettant à terme une autre logique que celle d'un réseau en étoile.

 

Les tarifs qui nous sont présentés sont dans la continuité des tarifs des années précédentes, dans la logique du cadre général défini en 2009, et nous les voterons. Je regrette simplement que le tableau récapitulatif des tarifs des titres de transport ne fasse pas référence aux tarifs des années précédentes, ce qui faciliterait la lecture et l’analyse des évolutions de tarifs.

 

Pour la tarification des prochaines années, nous devrons tenir compte des débats et des annonces qui ont été faites pendant la campagne des municipales. Je pense notamment à la tarification sociale, qui devra être revue et étendue, à la refonte du ticket 24 heures /4 personnes qui ne nous semble pas adapté à la demande des groupes et familles. Nous avions proposé dans notre campagne un ticket « 5 euros 5 personnes » qui nous semble mieux répondre aux souhaits des groupes et des familles. Nous souhaitons également que soit mise à l’étude la création d’un ticket courte distance (3 stations de tramway ou 5 stations de bus en plus de la station de départ). Cette proposition a déjà rencontré un réel écho parmi les usagers.

 

Enfin, il ne faudra pas oublier la carte multipass, destinée à faciliter la vie, faciliter la ville pour nos concitoyens.

 

 

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Fri, 25 Apr 2014 15:24:00 +0200